Jacques André Camille BIGEARD

Jacques André Camille BIGEARD est né le 30 avril 1896 à Upie (Drôme) chez ses grands parents maternels.

Sa mère, née Marie Berthon, est ménagère, son père, David, est gendarme à Istres (Bouches du Rhône) où demeure le couple.

A 10 ans, le 12 juin 1873, il intègre, comme enfant de troupe, le 81ème régiment d'infanterie stationné dans le sud orannais, en Algérie.

Il passe au 142ème RI le 10 octobre suivant; le 11 mai 1881, il contracte un engagement de 5 ans au sein de ce régiment où il restera jusqu'au 24 avril 1884, date à laquelle il entre à l'école militaire d'infanterie de Saint Maixent avec le grade de sergent-major.

Il en sort le 21 mars 1885, sous-lieutenant affecté au 22ème RI, puis passe au 86ème RI le 3 juin 1887, à la disposition du gouverneur général civil de l'Algérie.

Le 10 juillet 1894, il est promu capitaine au 146ème RI; chef de bataillon au 138ème RI le 11 octobre 1909.

Le 5 novembre 1895, il avait épousé, à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), Marie-Louise Lauret.

Nommé lieutenant-colonel, il prend le commandement du 29ème RI le 27 mars 1913 après 23 campagnes dans le sud algérien (région saharienne).

A la mobilisation, il part en campagne à la tête du 229ème RI, régiment de réserve du régiment d'Autun.

Il va multiplier les faits d'armes, obtenir plusieurs citations à l'ordre de l'Armée, être nommé colonel le 3 septembre 1915, prendre successivement le commandement des 7ème et 224ème RI avant de prendre celui d'une infanterie divisionnaire.

Il est nommé Commandeur de la Légion d'Honneur le 14 avril 1917, et est décoré de la Croix de Guerre avec palmes.

Démobilisé, il se retire à Nice où il décède le 15 janvier 1952.

Comments

[yvan]

Pardon le 7 juillet 1916

[yvan]

Ce colonel a rempli la citation à l'ordre de mon arrière-grand père le 7 juillet 1918, je pense à Verdun car mon arrière-grand père était au 22e R.I et il était engagé à Verdun à cette période. Je fais des recherches depuis quelques temps et du fait qu'il a un homonyme connu, difficile de trouver le bon, je suis ravi de l'avoir trouver et de voir l'homme qui remis à mon grand-père sa citation.